Au fil du temps, la réglementation dans la lutte anti-blanchiment et financement du terrorisme (LCB-FT) ne cesse de se durcir. Ainsi, la conformité dans le secteur financier doit évoluer constamment pour répondre à ces exigences en pleine croissance.
Trois tendances clés se sont dessinées ces derniers mois en matière de LCB-FT. Nous allons les décrypter ensemble !
Les crypto-actifs devront aussi s’adapter aux obligations de LCB-FT
L’essor mondial des crypto-monnaies n’est pas un phénomène qui devrait prendre fin en 2019. C’est pourquoi les organismes de réglementation travaillent à l’élaboration de normes de lutte contre le blanchiment d’argent à l’intention des sociétés opérant le domaine des crypto-monnaies.
Dès 2018, après les Panama Papers, la 5ème directive anti-blanchiment a élargi son champs d’application des obligations de la LCB-FT, notamment aux acteurs dans le domaine des crypto-actifs. Le Groupe d’Action Financière sur le Blanchiment de Capitaux (GAFI) publiera également mi-2019 des normes concernant la lutte anti-blanchiment de capitaux pour les crypto-monnaies à l’international.
Un nombre croissant de gouvernements reconnait le rôle et la nécessité des crypto-monnaies dans le système financier. Une conformité totale devra être assurée par ces derniers quant aux obligations LCB-FT.
Les nouvelles technologies viennent en aide à la lutte anti-blanchiment
La technologie a permis l’accès aux services financiers à des populations auparavant sous-représentées. Cette inclusion a augmenté le nombre de transactions. Les institutions financières doivent donc en assurer la conformité face aux exigences de lutte contre le blanchiment de capitaux.
De nombreuses institutions financières utilisent parfois des méthodes et/ou une technologie désuètes pour gérer leurs programmes de LCB-FT. Ces méthodes de fonctionnement pénalisent ces établissements par les erreurs humaines ou les faux positifs qui peuvent survenir.
De nouveaux outils fondés sur L’Intelligence Artificielle permettent de détecter les fraudes et de lutter contre blanchiment d’argent tout en simplifiant le processus pour de nombreuses institutions financières. La solution VIALINK KYC, en s’appuyant sur l’IA, aide à lutter contre la fraude et le blanchiment d’argent. Elle est entièrement paramétrable et protège des fraudes documentaires tout en répondant aux directives réglementaires (LCB-FT, AML…) et en réduisant les délais de traitement.
KYC et Blockchain, le combo gagnant !
Tous les jours, de nouvelles réglementations en matière de LCB-FT, de lutte contre la fraude fiscale, ou contre l’usurpation d’identité, paraissent et pèsent lourdement sur les institutions financières.
La mise en conformité et le KYC sont devenus de véritables enjeux pour un grand nombre d’entreprises. Pour y répondre, certaines d’entre elles se tournent vers la blockchain. Le KYC, en s’appuyant sur la blockchain, bénéficie de tous ses avantages en termes de confidentialité, de permanence des preuves et de sécurisation des transactions. Cette technologie répond aux diverses préoccupations actuelles et offre efficacité, conformité et expérience client optimale.
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